Arrêt 62: Édifice de la Douane
- 2, rue Saint-André -

HISTOIRE : La construction de cet édifice de la Douane qui date de 1856-1857 a été réalisée par l'entrepreneur Thomas McGreevy, selon les plans de l'architecte Willam Thomas, et décoré plus tard par l'architecte William Lynn. À l'époque, les eaux du fleuve se rendaient jusqu'au pied du bâtiment. L'édifice a subi deux incendies, l'un en 1864 qui détruisit l'intérieur, l'autre en 1909 qui ravagea le dôme. Le dôme fut remplacé par un autre moins élevé et un troisième étage fut ajouté. L'imposant portique dorique, avec ses six colonnes en tambour qui supportent l'entablement, le fronton percé d'un oculus, ainsi que le dôme représentent une architecture néo-classique. Le bossage vermiculé du parement du rez-de-chaussée, l'encadrement des fenêtres avec des pierres en ressaut qui alternent avec des pierres enfoncées, de même que les masques des clés des arcs révèlent une influence italienne.

PIERRE DE
CONSTRUCTION :
Tout le parement des murs et toute l'ornementation de l'extérieur de l'édifice, incluant les colonnes avec un diamètre de 1,4 mètre du portique sont en calcaire de la Formation de Deschambault, de Saint-Marc-des-Carrières. Les murs à l'intérieur de l'édifice sont décorés de diverses variétés de marbre gris-bleu de Missisquoi extraits des carrières de Philipsburg.

ALTÉRATION : Le calcaire des pierres de taille unies a développé une belle patine gris beige, laquelle contraste remarquablement bien sur les blocs à bossage vermiculé.

Aller à l'arrêt 61 Aller à l'arrêt 63