Quelques fossiles d'organismes benthiques marins

Petits brachiopodes, organismes à deux valves (coquilles) à symétrie bilatérale. À droite, une colonie de bryozoaires. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Les brachiopodes étaient souvent grégaires. Aussi, trouve-t-on fréquemment des couches exposant un grand nombre de spécimens cordés les uns près des autres. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Un autre exemple de colonie de brachiopodes dominée par un seul genre. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Couche calcaire où se retrouve un assemblage fossilifère comportant au moins quatre genres différents de brachiopodes. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Assemblage fossilifère dominé par un genre de brachiopode (pentaméridé), avec quelques tiges de crinoïdes. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Bryozoaires de la famille des fenestellidés, un groupe très fragile rarement aussi bien conservé. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Chez le phylum des échinodermes, une classe a été particulièrement abondante au Paléozoïque, les crinoïdes. Ceux-ci étaient formés d'un petit corps armé de plaques (calice), fixé sur une tige et avec des bras à pinnules (cils) adaptés pour recueillir la nourriture. Ici, un spécimen à très petit calice sur une longue tige. Ordovicien de la région de Québec. Collection Musée René-Bureau, Université Laval.


Le crinoïde Scyphocrinites particulièrement bien conservé. Silurien supérieur de la région d'Erfoud, Sahara marocain. Collection P.-A. Bourque.


Le calice et les bras des crinoïdes sont rarement conservés. Ils sont formés de plaques de calcite qui se disloquent très rapidement après la mort de l'organisme. On retrouve le plus souvent les tiges plus ou moins encore articulées, comme ici. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Les éléments désarticulés des crinoïdes forment des dépôts composés presqu'uniquement de ces éléments. Silurien de l'île d'Anticosti, Québec.


Les trilobites étaient des éléments communs des fonds marins au Paléozoïque. Ils ont subi une première décimation à la fin du Dévonien et sont finalement disparus lors de la grande extinction de masse de la fin du Permien. Ici, le genre Isotelus, commun à l'Ordovicien; il pouvait atteindre la taille de quelques dizaines de centimètres. Ordovicien de la région de Québec. Collection Musée René-Bureau, Université Laval.


Petits trilobites Phacopidés, communs de l'Ordovicien au Dévonien. Ordovicien de la région de Québec. Collection Musée René-Bureau, Université Laval.


Chez le phylum des mollusques, les fossiles de gastéropodes (colimaçons) se retrouvent assez fréquemment. Leur coquille d'aragonite n'est pas conservée dans les couches paléozoïques. Silurien de Gaspésie, Québec.


Les bivalves (pélécypodes) peuvent aussi être très abondants, comme ici dans ce banc d'huîtres fossilisées. Quaternaire de la région de Marseille.


Les éponges constituent un cas particulier. Leur fossilisation pose problème car leur squelette n'est constitué que d'un réseau de spicules de silice, calcite ou spongine, incorporé dans de la matière organique. Certains spécimens sont néanmoins très bien conservé comme ici, ces spécimens de l'éponge Malumispongium hartnageli. Silurien de Cap-Noir, Gaspésie, Québec.


Spécimen de Malumispongium à la localité de Cap-Noir en Gaspésie, Québec.


Un autre spécimen de Malumispongium montrant la structure interne de l'éponge.


Coupe polie dans un spécimen de Malumispongium montrant le détail des canaux, provenant de la localité de Cap-Noir en Gaspésie, Québec. Collection P.-A. Bourque.