Le bureau météorologique islandais est le centre responsable de la surveillance des risques naturels. Ils ont à leur disposition 53 stations sismiques et 6 stations GPS réparties sur l’ensemble du territoire islandais, principalement dans les zones présentant de forts risques sismiques. Ces stations utilisent l’énergie solaire ou éolienne, sont sous-terre afin de les protéger des intempéries et transmettent leurs données à distance jusqu’au bureau de Reykjavik. En intégrant les différents types de données des stations, il est possible d’obtenir une approximation du moment où devrait survenir la catastrophe naturelle. Par exemple, dans le cas de l’éruption de l’Eyjafjöll en 2010, il a été prévu après l’obtention des données que l’éruption était imminente. De fait, une heure plus tard, les premiers signes étaient visibles.